Les temps de l’image, de la captation à la réception, n’ont cessé, de préoccuper photographes, critiques et historiens. Aujourd’hui, des artistes « risquent l’anachronisme en connaissance de cause », scrutent les hybrides entre les images fixes et animées, prospectent les frontières hétérogènes de la durée vécue, active, créatrice et de sa représentation, le temps spécifique de l’appareil… Ils revendiquent l’incertitude, l’attente et l’imperfection technologique comme éléments déterminants de l’acte photographique et font du doute un outil créatif et critique.
Une approche pragmatique mettra en regard les recherches de cinq d’entre eux qui utilisent aussi bien le sténopé que les appareils anciens et nouveaux, Juliette Agnel, Driss Aroussi, Valérie Horwitz, Guillaume Pallat et Yannick Vigouroux.
Jean-Marie Baldner, historien et critique, a partagé diverses expériences avec quelques-uns de ces photographes, notamment dans le cadre du collectif Foto Povera créé par Yannick Vigouroux.
Il publie dans la revue en ligne lacritique.org fondée par Christian Gattinoni et a participé à différents ouvrages, dont :
Avec Yannick Vigouroux, Les pratiques pauvres du sténopé au téléphone portable, Créteil / Paris : Scérén CRDP Académie de Créteil / Isthme éditions, Pôle Photo, 2005.
Jürgen Nefzger, Hexagone, t. 1 Le paysage fabriqué, Paris : Fudo Éditions, 2006.
« L’image polyglotte », in Blanca Casas Brullet, Blanc sous noir / Blanc sota negre, FNAGP / Maison d’art Bernard Anthonioz, Institut Ramon Llull, Galerie Françoise Paviot, Muse Moli Paperer de Capellades, 2012.
Avec Yannick Vigouroux, Marseille cabanon, Chantepie : Les Éditions de Juillet, collection Villes mobiles, 2015.
Paul Pouvreau, Monographie, Paris : Éditions Naima, 2016.
Guillaume Pallat, Créteil Sommeil, à paraître.
Samedi 5 mai 2018
à partir de 10h30,
à la Médiathèque Edmond Rostand
Pour vous rendre à la médiathèque :
Métro ligne 3 / RER C, arrêt Pereire
Bus 94 ou 53, arrêt Juliette Lamber
PC3 Porte d’Asnières
Plus d’informations sur l’itinéraire conseillé