Valoriser la création photographique et réfléchir à ses pratiques.

Emeris Lhuisset, Chenab, Carcasonne

(c)Emeris Lhuisset

Dans le cadre du 3e Festival des Fictions Documentaires : festival de la photographie sociale

Il y a six ans, j’ai mis une caméra sur un combattant rebelle en Syrie et je lui ai laissé filmer un plan de 24 heures de sa vie.

Au cours de la dernière année, j’ai pris chaque jour une capture d’écran de chaque minute de cette vidéo et je l’ai affichée sur Instagram.En présentant des captures d’écran d’une vidéo, j’ai choisi de questionner la production d’images fixes. Avec des vidéos offrant une qualité toujours meilleure, il est possible de prendre des photos avec une qualité similaire à celle des photos classiques. Ce questionnement s’étend à la production d’images de guerre, à la représentation du conflit et à la place du journaliste. En effet, nous vivons une période de transition entre le reportage classique de guerre et le combattant avec un téléphone portable, qui est aussi conteur d’images, et des images qui seront ensuite diffusées via internet. 

Jusqu’au 14 décembre
Carcassonne