Valoriser la création photographique et réfléchir à ses pratiques.

Atelier du 30 juin 2021 – Grégoire Eloy

Confinement, Saint-Samson sur-Rance, Mars 2020
© Grégoire Eloy, Tendance Floue

Grégoire Eloy – Prix Niépce 2021
Vers « un monde nouveau » à construire

L’auditorium de l’ADAGP nous accueillait à nouveau, pour cet Atelier consacré au lauréat du Prix Niépce 2021, le photographe Grégoire Eloy, dans un échange avec Philippe Guionie.

Né en 1971, Grégoire Eloy est photographe documentaire depuis 2003. Pendant 10 ans, il a voyagé dans les pays d’Europe de l’Est et d’Asie centrale pour des projets au long cours sur l’héritage soviétique et les guerres du Sud Caucase, notamment ses séries Les Oubliés du Pipeline (2006) et Ressac (2008-2013). En 2010, il collabore avec la communauté scientifique pour une trilogie sur la science de la matière qui a fait l’objet d’une série de livres monographiques dont A Black Matter (Journal, 2012) et The Fault (RVB Books, 2017). Le dernier volet, sur la glaciologie, est en cours. Depuis 2015, il s’intéresse à notre rapport à l’environnement et au sauvage lors de résidences immersives en milieu naturel : Résidences du Guernsey Photography Festival (2016-2017), du Tbilisi Photo Festival (2018-2020), du Champ des Impossibles (2020-2022) et du festival l’Homme et la Mer du Guilvinec (2021). 

Grégoire Eloy est lauréat de la Bourse du Talent Reportage en 2004. Il est membre du collectif Tendance Floue depuis 2016.
La candidature de Grégoire Eloy pour le Prix Niépce était parrainée par Philippe Guionie, directeur de la Résidence 1+2 «Photographie & sciences» à Toulouse, dont Grégoire Eloy est le lauréat en 2021.

« En Grèce antique, l’élégie n’était pas un genre littéraire, mais une forme d’expression, souvent libre. Je retrouve ce même sentiment de liberté dans l’œuvre de Grégoire Eloy. Sa photographie est porteuse d’une justesse qui nous remplit. Il ne prend rien, il ajoute. Il pose des questions ouvertes et nous l’écoutons. Il nous propose « un monde nouveau » à construire et nous souhaitons désormais y participer avec lui. » 
Philippe Guionie, extrait de la lettre d’introduction pour le Prix Niépce