Rencontre avec Diamantino Quintas, sculpteur de lumière
Né le 9 septembre 1960 à Outrelo, Vila de Punhe. Avec ses deux anneaux à l’oreille et sa blouse blanche, Diamantino Quintas est surnommé le « Corto Maltese du labo argentique » par la journaliste Sylvie Hugues de Camera. Il arrive en France en 1982 et découvre sa passion pour le tirage photo. Après ses expériences chez Graphicolor, Publimod, Gamma et Sipa, il créé en 2009 son propre laboratoire dédié aux procédés argentiques, allant à contre-courant de la tendance numérique afin de pouvoir pratiquer son métier et s’exprimer en toute liberté. Il devient une référence internationale pour les photographes exigeants. Son entreprise, couronnée par le label Entreprise du Patrimoine Vivant, atteste de son excellence. Maître du tirage en grand format et sur mesure, accompagnant ses artistes dans leur création, Diamantino continue de transmettre sa passion et son savoir-faire à la nouvelle génération, devenu son cheval de bataille pour la pérennité de cet art.
Diamantino Quintas nous a reçus dans son atelier pour partager avec nous une philosophie de la photographie nourrie de son expérience, de son goût pour l’expérimentation et de son exigence, mais également de rencontres avec des artistes devenus proches tels qu’Agnès Varda, Gilles Caron, Denis Dailleux, Patrick Taberna, Sophie Zénon, ou bien encore Yan Morvan disparu récemment. Il a également été question de l’esprit des lieux, de celui d’équipe et de transmission, ainsi que de tout ce qui fait la vie d’une entreprise artisanale si singulière.