La Corée du Nord est le pays le plus haï, mais aussi le plus mal connu de la planète. Plusieurs fois ces dernières années Philippe Chancel est parvenu à voyager en Corée du Nord, dans le « pays des Kim » comme il aime à le dire et en a rapporté des photographies inédites. Là-bas, il a pu expérimenter le paroxysme d’un système autocratique où la liberté individuelle et la liberté d’expression sont entièrement sous contrôle.
En échangeant avec les journalistes Jean Baptiste Gauvin et Coline Olsina, Philippe Chancel est revenu sur ses multiples voyages, ses impressions, ses échanges avec la population et les autorités, et comment il est parvenu à photographier l’une des nations les plus isolées du monde. À l’heure où la question des restrictions liées à l’épidémie mondiale de Covid-19 nous touche directement, interroger la place laissée à ces libertés dans la vie collective est plus que jamais d’actualité.
Né en 1959, Philippe Chancel poursuit depuis plus de vingt ans une expérience photographique complexe entre art, documentaire et journalisme, un travail en constante évolution sur le statut des images dans le monde contemporain. Il affiche progressivement une nouvelle approche de la photographie documentaire, en particulier avec son travail sur le monde de l’art contemporain, qui fait l’objet de plusieurs ouvrages. DPRK, sa vision de la Corée du Nord, est montré pour la première fois aux Rencontres d’Arles en 2006. DPRK fait l’objet d’un livre aux éditions Thames & Hudson, ce qui lui vaut le début d’une reconnaissance internationale.
Cet atelier a eu lieu à l’auditorium de l’ADAGP le mercredi 21 octobre.
La jauge de l’auditorium étant fortement limitée par le protocole sanitaire, il était uniquement accessible sur invitation nominative.
Cet atelier a été filmé et retransmis sur la chaîne YouTube de l’association. Abonnez-vous pour suivre son actualité !