Le 3 septembre dernier, David Tanné invitait à un Café images, Oleñka Carrasco une artiste vénézuélienne basée à Paris.
Son approche artistique est d’essence pluridisciplinaire : elle expérimente et interroge à la fois l’écriture et le dessin, en plus de la photographie, pour aborder des sujets toujours étroitement liés à son expérience intime. La poésie n’est jamais absente de ce processus d’exploration : elle est la colonne vertébrale de ses projets. Elle crée des expériences immersives semblables à de véritables parcours intérieurs, qui éveillent chez le spectateur des émotions puissantes en le mettant en présence de lui-même ou en posant un regard exigeant sur une réalité sociale qu’elle cherche à rendre visible.
Ses Dummies (maquettes) Maison prêtée pour un deuil (2022) Lettres de Paris (2015) ont été shortlistés au Luma Rencontres Dummy Book Award et exposés dans les Rencontres Photographiques d’Arles en 2022 et en 2015, et son livre La Nostalgie est une révolte, co-écrit avec Julieta Valero a été Nommé au Prix Livre Photo-Texte de l’Année et exposé aux Rencontres Photographiques d’Arles 2017. Elle est aussi auteure du livre La Latitude des Pas, publié en 2018 en Espagne.
Parmi ses principales œuvres, on compte : La liste de prénoms ; Le cimetière de vivants ; Lettres de París et La multiplicité de l’autofragmentation. Ces travaux ont été exposés en France, en Espagne et en Italie dans des galeries, des festivals et des institutions.
Elle est aussi porteuse d’un projet d’impact autour de la transmission et la pédagogie de l’image, le genre et le corps, appelé La.ima. qui vient de naître à Paris.
Photo : Café images du 06/11/2021 André Donzon