Valoriser la création photographique et réfléchir à ses pratiques.

Aux Ombres, publié par lamaindonne, Prix Nadar Gens d’images 2025

lamaindonne

Les éditions lamaindonne ont été créées par David Fourré en Aveyron, en 2011. Exclusivement dédiée à la photographie d’auteur, lamaindonne a depuis fait paraître une quarantaine de titres qui ont été salués avec enthousiasme par le public, les libraires et la presse.

Les éditions lamaindonne occupent aujourd’hui une place reconnue dans le monde du livre de photographie. Elles ont ainsi été élues “éditeur de l’année” en 2019 par le prix HiP (organisé par la presse spécialisée et le Salon de la Photo) et a vu ses titres “Trova” de Gilles Roudière, “Monica” d’Yves Trémorin, “Le Tirage à mains nues” de Guillaume Geneste et Oreille coupée de Julien Coquentin, récompensés dans plusieurs catégories. Passenger, du photographe suédois Martin Bogren, a reçu le prix “Perle du beau livre” dans la catégorie photographie et Siempre que, de Celine Croze, a reçu le « Prix Nadar Gens d’images” en 2022.

Aujourd’hui, les éditions lamaindonne sont reconnues pour l’exigeance portée à l’éditing et à la conception et la fabrication de ses ouvrages.

Tournée vers une photographie de l’intime, la ligne éditoriale de lamaindonne est parfois qualifiée d’expressionniste, notamment avec l’arrivée au catalogue de photographes tels que Gabrielle Duplantier, Gilles Roudière, Gaël Bonnefon, Martin Bogren ou Alisa Resnik…

Mais il n’y a pas d’idée préconçue chez lamaindonne et les choix éditoriaux continuent à ne se faire qu’au coup de coeur.

Les éditions lamaindonne font partie de l’association France PhotoBook et David Fourré s’occupe plus particulièrement des opérations en libraire et de la gazette qui sera lancée en juillet 2022 à Arles.

Les éditions lamaindonne sont également très investies au niveau régional dans Occitanie Livre et lecture, dont il fait partie le la commission économique pour les libraires et les éditeurs

© Simon Vansteenwinckel

Aux Ombres

Chaque année, en décembre, dans le Dakota du Nord et du Sud, des membres des tribus Lakotas (Sioux), se rassemblent pour réaliser une chevauchée à cheval de 450 km, pendant 15 jours, sous des températures pouvant descendre jusqu’à -20°C. Ils suivent les traces de la tribu du chef Big Foot, dont les 300 membres, principalement des femmes et des enfants, furent massacrés à Wounded Knee le 29 décembre 1890.

À l’heure actuelle, les Lakotas vivent au sein de réserves dans des conditions plus que précaires, maintenus en dépendance par le gouvernement américain. Parqués sur un territoire ingrat au beau milieu d’une des plus grosses puissances mondiales, leur niveau de vie est comparable à celui du tiers-monde. Violence, drogue, alcool, chômage, l’espérance de vie des hommes dans les réserves est de 45 ans.

En 2024, certaines familles n’ont toujours pas de sanitaires ni d’accès à l’eau courante. Et c’est exactement ce que les médias internationaux montrent habituellement des réserves indiennes aux États-Unis, une caricature de la pauvreté. Alors que leur pouvoir de résilience est immense, la puissance de leur spiritualité intacte, et leur fierté invaincue ; un peuple qui a subi les pires abominations de l’histoire mais qui continue à vivre et aller de l’avant, solidaire et fort.

C’est ce que cette série tente de montrer par le biais de cette chevauchée (Omaka Tokatakiya / Future Generations Ride) où, pendant deux semaines, les anciens s’occupent des jeunes, les sortent de leur quotidien, leur apprennent à monter à cheval, à être bienveillants envers eux, mais leur font également côtoyer l’âme et l’histoire de leur nation. Comme ils disent, ce n’est pas une promenade mais une chevauchée spirituelle.

© Simon Vansteenwinckel

Simon Vansteenwinckel

Né en 1978 en Belgique, Simon Vansteenwinckel est photographe, graphiste, et professeur à l’ESA St-Luc à Bruxelles.

Il réalise des projets documentaires en faisant le choix du rendu contrasté et granuleux du film argentique noir et blanc. Par son travail, Simon Vansteenwinckel participe largement au bouillonnement de la scène photographique bruxelloise.

Ses sujets sont divers, allant d’un voyage initiatique avec sa famille au Chili, qui a donné naissance au livre Nosotros (Editions Yellow Now, 2018), ou Platteland (Editions Home Frit’ Home, 2019), un récit visuel de ses déambulations en Belgique, ou alors Wuhan Radiography (Editions Light Motiv, 2022), une radiographie de cette ville chinoise par écrans interposés, etc.

Son travail a été exposé dans de multiples pays (Belgique, France, Maroc, Japon, Etats-Unis, Argentine, Chili, etc). Il fut membre du comité de rédaction du magazine Halogénure (revue de photographie alternative et aléatoire) pendant de nombreuses années.

Enfin, Simon Vansteenwinckel est le cofondateur des Éditions Le Mulet, une maison d’édition indépendante spécialisée en livres photographiques.

Plus d’informations dans le dossier de presse.

Déléguée du Prix Nadar :
Isabelle Rouvillois • prix-nadar@gensdimages.com

Contacts presse :
Jessica C. Garreau • mail@gensdimages.com
David Fourré / lamaindonne · editions.lamaindonne@orange.fr